Leno SOLVEIG

répond à mes questions.


Parlez-nous un peu de vous, qui êtes-vous ?

Je suis Leno Solveig, j’ai 51 ans, je suis originaire du Pas-de-Calais et je vis à Angres, une commune proche de Lens. Je suis cadre en ressources humaines dans la fonction publique territoriale. Je suis célibataire et j’ai un adorable chien, Paulo, qui a un peu plus de 10 ans.


Vouliez-vous devenir écrivain quand vous étiez petit ? À quel âge avez-vous commencé à écrire ?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai écrit, sous différentes formes. De petits poèmes à partir de l’adolescence, des chansons ensuite avec mon groupe de musique au lycée, puis j’ai prolongé cette « carrière » musicale avec la réalisation d’un album, « Un peu moins seul », sous le nom de Gil Novelo (dispo sur Spotify, Deezer, Youtube). J’ai le souvenir qu’au lycée j’écrivais de petits essais en copiant le style des auteurs que nous étudiions.


Et qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?

Ce qui m’a donné envie d’écrire mon premier roman, c’est une volonté de m’exprimer, plus complètement qu’à travers les textes de chanson. Et la forme musicale était trop contraignante, avec les répétitions, les concerts, la dépendance à d’autres personnes, etc.


Y’a-t-il des manuscrits qui n’ont pas été publiés ? Pour quelle raison ?

Plutôt quelques débuts que je n’ai pas achevés, parce que c’était trop personnel, souvent sous forme de journal.


Pour vous l’écriture, c’est plutôt un métier ou une passion ?

C’est évidemment une passion, qui est de plus en plus dévorante au fil du temps, parce que je me rends compte que j’y prends énormément de plaisir.


Quels sont pour vous les bons côtés ? Et les mauvais ?

C’est vraiment difficile de répondre à cette question pour moi. Ecrire un roman est une vraie aventure, avec ses passages difficiles pendant lesquels tout à coup il arrive que vous doutiez complètement de ce que vous écrivez, de l’intérêt même de votre démarche. Et puis il y a des moments merveilleux où vous vous surprenez vous-même par une idée, une formule, une page ou un chapitre. C’est parfois une sorte d’ascenseur émotionnel, comme le coureur de marathon qui connaît des moments pénibles et des moments où il a l’impression de voler au-dessus du bitume !


Avez-vous des habitudes d’écriture ? Quelles sont-elles (lieu, moment de la journée, en musique) ?

J’ai trouvé mon lieu idéal lors de l’écriture de mon 2ème roman : j’ai installé mon ordinateur et mes documents dans ma pièce principale, face à la baie vitrée. Je suis du soir, alors j’écris le plus souvent entre 21h30 et 1H30, et j’écoute du jazz, c’est une musique reposante, qui m’empêche de m’attacher aux mots que j’entends et qui pourraient me perturber.


Avez-vous un process d’écriture ? Quel est-il ?

Je n’en avais pas, et faisais tout en même temps jusqu’ici (rédaction et recherches, plan au fur et à mesure). Mais je suis en train de suivre la Masterclass d’Aurélie Valognes, qui m’a convaincu d’adopter une vraie méthode pour mieux m’organiser et gagner du temps.


Où trouvez-vous votre inspiration ? Avez-vous des moments ou l’inspiration ne vient pas ?

Voilà une question complexe… J’écris sur ce qui me touche, et « l’inspiration », c’est juste de trouver le moyen de mettre en forme mon récit pour que d’autres personnes puissent s’y retrouver, y trouver un intérêt. Alors oui, parfois, cela peut prendre un peu de temps et de travail.


Vos histoires sont-elles tirées de faits réels, d’anecdotes personnelles ? Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir ces sujets ?

Oui, toujours. J’écris sur ce qui me touche, ou sur ce qui m’a touché, même si une partie de mon travail est, d’une certaine façon ensuite, de « travestir » la réalité, de la romancer pour lui donner davantage de force, de sens ou d’intérêt pour les lecteurs.


Y’a t-il un livre qui a été plus difficile à écrire ? Et un plus simple ?

Chacun de mes 2 romans a donné lieu à des difficultés. Pour « Le Chasseur d’Arc-en-ciel », c’était de réunir un certain nombre de petites nouvelles au départ, pour leur donner une cohérence. Pour « Mathilde a disparu », la mécanique de l’enquête m’a vraiment posé des difficultés, avec le calendrier associé, ainsi que la fin : il fallait que je trouve une fin signifiante, qui allait donner tout son sens au roman.


Avez-vous une préférence pour un de vos romans ? Pourquoi ?

A ce jour, je n’ai écrit que 2 romans, et ce sont mes 2 bébés… Comment choisir ? Impossible ! 😉


Êtes-vous satisfait du « succès » de vos livres ?

On espère toujours que le monde entier va aimer ce que l’on fait ! Looool. Mais soyons sérieux : je considère que chaque personne qui lit l’un de mes livres et qui y prend du plaisir est un miracle ! Alors oui, je suis satisfait de chacun des miracles qui a eu lieu, et je fais tout pour les multiplier !


Avez-vous déjà pensé à arrêter l’écriture ? Si oui, pourquoi ?

Cela ne se pose pas en ces termes, j’ai un vrai besoin d’écrire, pour moi en tout cas. J’ai longuement hésité à finaliser cette activité, à lui donner la forme de romans, avec tout ce que cela comporte. Oui, c’est beaucoup d’énergie, de temps… C’est cette question de la finalisation qui pourra se poser, pas cette d’écrire, sous la forme originelle.


Avez-vous un ou des nouveau(x) projet(s) en cours ? Une idée de la date de sortie ?

Oui plusieurs projets, que je développe petit à petit… Sans échéance pour le moment. Mais la promotion de MATHILDE me prend pour l’instant encore beaucoup de temps.


Autoédition ou maison d’édition ? Pourquoi ce choix ?

L’autoédition est la seule solution pour moi, il ne s’agit pas d’un choix.


Vous écrivez mais aimez-vous lire également ? Si oui quel type de romans ?

Oui, je suis un grand lecteur. Beaucoup d’auteurs, Romain Gary et Stefan Zweig sont mes favoris, mais j’aime aussi certains romans de David Foenkinos et de Jean-Paul Dubois, Jonathan Coe, Yan Mc Ewan, Nick Hornby, Richard Ford…


Avez-vous d’autres passions ?

Le sport et le handball en particulier, je joue au hand depuis mes 11 ans, et je continue ! Et puis mon adorable chien Paulo !


Un dernier commentaire ?

Merci de me permettre de faire connaître mon travail !


BIBLIOGRAPHIE

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